Comment l'état peut-il accepter des requêtes du genre : "Bon, d'accord, nous ne licencions pas les 10 000 ouvriers prévus, mais nous exigeons que ceux-ci travaillent plus longtemps, fassent plus d'heures, subissent des réductions de salaires, qu'ils acceptent de travailler là où on leur dit et quand on leur dit, qu'ils aient l'échine souple comme les horaires que nous leur imposerons ! Qu'on nous allège les charges patronales, mais qui plus est, que l'Etat (c'est de nous dont il s'agit !) nous fournisse une aide financière conséquente". Ce qui signifie en fait clairement que "nous acceptons de payer nos employeurs pour qu'ils nous emploient !". Comment ?
- Réduction de salaire ? C'est nous qui payons !
- Exonérations ou réduction des charges ? C'est nous qui payons !
- Licenciements abusifs ? C'est nous qui trinquons !
- Mobilité ? C'est nous qui payons !
- Souplesse des horaires ? C'est nous qui trinquons !
- Défiscalisation ? C'est nous qui payons !
- Délocalisations ? C'est nous qui trinquons !
- Précarité de l'emploi ? C'est nous qui trinquons !
Et ces patrons très riches se gobergent à notre santé ! STOP !
Ces messieurs gagnent ainsi sur tous les tableaux. Salaires plus bas, exonérations et cadeaux de toutes sortes ! Réellement scandaleux et insupportable ! À quand les kalachnikovs dans les rues de France ? A quand le printemps Français ? Quand cesseront ces abus et ces injustices ? Le pire est que ça ne choque personne, ni les médias, presse,radios et télé, ni les politiques de gauche, car ceux de droite jubilent et s'en bavent sur le blanc-bleu de leurs plastrons, le même que celui des très riches et des très grands patrons... Voyous...
